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A la découverte des bières du monde – Histoire et différences

Quoi de plus banal qu’une bonne bière. Rafraîchissante, agréable, avec une pointe d’alcool, elle se boit n’importe où dans le monde. Kronenbourg, Heineken, sont les enseignes basiques que l’on trouve partout…  Mais il y a de belles découvertes à faire dans ce domaine. Souvent rattachée à tord, à ces grosses marques, les bières du monde, locale pour souvent, vont vous surprendre.

Pizza, bière, foot. La bière est assimilée à de nombreux clichés. Aux Anglais, aux pubs, l’avant-match, l’alcool à boire lors de grandes soifs, mais la bière se démocratise des plus en plus. Les bières du monde, quelque soit où vous êtes, ont une base similaire. Malt, houblon, levure et de l’eau, par contre la technique diffère, et c’est là que les surprises vont se faire.

Dès à présent, oublions la Kronenbourg, occultons la 1664, mettons de côté Heineken. Je ne vais pas dire que ce n’est pas de la bière, mais pas loin ! Bonne pour une fête de village, rien de plus. Eventuellement s’en mettre plein la tête, réduire les coûts ou mélanger avec de la pêche, mais bon. Etre une marque n’est pas rédhibitoire, mais on est d’accord, c’est le goût qui prime ? Une petite brasserie locale, des artisans méconnus, une brasserie familiale qui a évoluée, nombreux sont les critères possibles. La qualité prime.

Les bières du monde , une histoire avant tout

Difficile de définir la date d’arrivée de la bière dans la culture « local », mais les historiens sont d’accord pour dire qu’en 8 000 avant J-C, en Mésopotamie, tous les ingrédients pour faire sa propose bière étaient déjà trouvable. Pour autant en avaient-ils? Nous ne savons pas. La réelle première trace de bière date de date du 5ème siècle avant J-C, dans la province de Sumer (qui est actuellement l’Irak). A cette époque, la bière avait un autre nom, Sikaru, qui veut dire pain liquide. La méthode de fabrication était bien entendu très différente de ce que l’on connait, mais la trame est là.

Elle commença à se développer sur les alentours de la région puis de plus en plus loin, simplement car elle devint une monnaie d’échange dans le commerce. Concernant la France, des preuves furent trouvées qu’au 5ème siècle avant J-C, aussi, les Provençaux brassaient leur propre bière.

En fonction des pays, la bière avait une « signification » différente. Quand en Egypte la bière était la boissons des dieux, elle était celle du pauvre durant l’Empire Romain. En Grèce antique, la légende dit que Dionysos l’a inventée. A Babylone c’était un moyen de paiement tandis qu’elle était la boisson du peuple au nord, chez les Celtes et Germains. Avec le temps, le vin pris le dessus grâce à la Chrétienté avant de revenir petit à petit vers le 8ème siècle, en Bavière par exemple. Monastère, abbaye, le brassage avait aussi comme but « d’hydrater » les populations, car l’eau alentours était souvent non potable. Une autre époque !

Boisson conviviale, elle peut se déguster froide ou à température ambiante (en fonction de la bière), mais aussi se retrouver dans la cuisine locale (Welsh par exemple) dans du fromage, etc.

Bière qui roule n’amassent pas mousse

Les différences entre les bières

La bière est une généralité qui regroupe plusieurs types. Tout change, sa couleur, son goût, sa fermentation, mais encore faut il pouvoir comprendre le pourquoi du comment. Avant tout la couleur de la bière :

La bière blonde est pour sa part brassées avec des malts d’orge pâles.

La bières blanche quant à elle est brassée avec des malts pâles et des malts de froment.

La bière ambrée est brassée avec des malts dits « caramel » qui seront plus grillés ainsi que torréfiés, contrairement à une bière blonde.

La bière brune est brassée avec des malts bruns, fortement torréfiés, qui offrent un fort goût aromatique et une couleur plus foncée.

Les différents types de bière

Définir une bière est de plus en plus difficile tant le choix est large. En fonction de sa situation géographie ou des ingrédients, chaque bière aura un type différent de sa voisine. Pas besoin de chercher bien loin, ces différences sont souvent inscrites en plus ou moins gros sur chaque bière que vous allez acheter.

La bière d’abbaye : Blonde ou ambrée, elle découle d’une tradition, d’une histoire de brassage qui se passe d’année en année.

India Pale Ale, ou IPA : Bière avec forte amertume aux goûts d’agrumes. Ce type de bière vient des Britanniques qui au 19ème siècle, augmentaient la concentration d’houblon dans leurs bières afin d’avoir une meilleur conservation pour les traversées jusqu’en Inde.

Sour : Est une bière acide via une réaction « chimique ». Les guillemets pour mon manque de savoir et d’explication. Suite à cette réaction, il y est souvent ajouté des fruits.

Lager : Bière classique, blonde avec un taux d’alcool aux alentours de 5%, tout simplement.

Pale Ale : Haute fermentation brassée avec des malts spéciaux.

Triple : Très haute fermentation, elle est brassée avec des levures particulières et des arômes plus ou moins fort de clou de girofle. La bière parfaite qui sortirait d’une abbaye.

Stout : Pour résumer, une Guinness, avec ce fort arrière gout de ? grillé ?. Cette bière se boit tiède pour la plus part du temps.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rendre sur le site Brasseurs de France, qui donne un long détail sur ces types de bières ou même sur la chaîne YouTube « Une bière et Jivay », véritable source de renseignements !

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