• Menu
  • Menu
Vivre à Vancouver : Randonnée lac vancouver

Je suis partie vivre à… Vancouver

Elodie est expat et est partie vivre à Vancouver. Cette expérience vous tente et vous rend curieux ? Alors découvrons ensemble son aventure ! 

 

Sommaire : 

Partir vivre à Vancouver

L’installation et l’acclimatation à la vie à Vancouver

Bonjour Elodie et merci pour ton temps. Peux-tu te présenter en quelques mots STP ?

Je me prénomme Elodie, je viens d’un village près de Strasbourg en Alsace, dans l’Est de la France. J’y ai passé toute mon enfance et j’ai déménagé à Paris pour terminer mes études et avoir ma première expérience professionnelle. Ensuite, c’est le grand changement : j’ai tout quitté pour vivre 1 an à Montréal, et refaire les valises pour partir à Vancouver, il y a 4 ans.

Quelles étaient les motivations derrière ta décision de t’expatrier à Vancouver ?

J’ai décidé de partir au Canada car je ne me sentais plus bien dans ma vie parisienne. Je devais quitter la ville quoi qu’il arrivait, donc j’ai hésité entre découvrir une autre ville en France, ou tout quitter pour un autre pays. J’ai préféré la deuxième option, et je ne regrette pas ce choix !

Vivre à Vancouver : déménager à vancouver expat français

Comment as-tu géré les formalités administratives pour vivre au Canada ?

C’était très facile, car je suis venue avec un PVT (permis vacances travail). C’est un des permis de travail les plus simples à créer, et un des moins cher. L’immigration ensuite (la Résidence permanente et la citoyenneté) offre des combats un peu plus compliqués (et très coûteux), mais petit à petit, je pense qu’on s’y retrouve… On a la « chance » de venir d’un pays où les démarches administratives sont parfois très compliquées, alors on est entraînés haha!

Comment as-tu réussi à t’intégrer dans la vie locale à Vancouver ? Des conseils pour nouer des liens rapidement ?

Il y a une vie francophone très riche et qui permet d’avoir beaucoup d’activités en français. Ce n’est pas idéal quand on veut s’immerger dans la culture, mais ça aide à avoir un cercle social rapidement. Et une fois qu’on a une vie sociale, on trouve plus facilement la force de se plonger dans la culture, dans les activités anglophones et ainsi de se lancer dans la construction de liens amicaux 🙂 .

Quel fut l’accueil que les locaux t’ont réservé ?

A Montréal, c’était parfois compliqué car il y a beaucoup de français. Cette immigration massive crée des tensions et parfois des remarques un peu cassantes. Par contre à Vancouver, on est des rockstars en venant de France. On vient de tellement loin que les gens sont souvent très curieux et touchés qu’on vienne de si loin pour vivre là.

La vie de tous les jours et les habitants de Vancouver

Avais-tu des a priori sur les Canadiens avant ton arrivée ? Si oui, ce sont ils avérés vrais ?

J’avais l’image des Canadiens comme étant un peuple très ouvert, très « chill » et très accueillant. Je ne me suis pas trompée dans le sens où je trouve que le premier contact avec les Canadiens est souvent très chaleureux, on peut facilement entamer une discussion et parler pendant des heures de tout et rien. J’adore aussi le fait qu’il y ait des compliments très spontanés (par exemple, un vieux monsieur nous a dit « you are SO cute » à mon conjoint et moi, en pleine rue, comme ça, sans nous connaître). Je trouve ça vraiment très mignon. Par contre je pense qu’il est difficile de se faire des amis, ça reste souvent des relations superficielles.

Vivre à Vancouver : visite canada

Peux-tu partager quelques différences culturelles marquantes que tu as remarquées entre la France et le Canada ?

Je pense que ça se situe beaucoup au niveau de l’humour. En France on aime bien faire du second degré et de l’ironie. Ici : ça n’existe pas. Au tout début de mon expérience ici, ça m’est arrivé de faire des blagues en disant : « oooh bah non mais on ADORE ça » (pour dire qu’on déteste quelque chose). Et mes interlocuteurs m’ont regardée bizarrement, puis j’ai dû expliquer que c’était ironique pour avoir les rires appropriés à la blague initiale… C’est une approche totalement différente de ce qu’on connaît en France.

As-tu rencontré des défis spécifiques en tant qu’expatriée à Vancouver et comment les as-tu surmontés ?

Oui, j’ai eu du mal à trouver une garderie. La ville est super quand on est jeune, célibataire, ou alors quand on a des enfants en âge d’aller à l’école (+ de 4ans pour la preschool et 5 ans pour l’école, les maternelles n’existent pas). Donc comme il n’y avait pas de garderie, je ne pouvais pas travailler. J’ai tenu 13 mois, et on a fini par déménager à Montréal car on n’avait pas de place et que les seules garderies qui offraient une place 1 an plus tard coûtaient plus cher que notre loyer…

Quels sont les avantages et les inconvénients de la vie au Canada par rapport à la France ?

Les avantages :

Un cadre de vie plus bienveillant. Le jugement est plutôt mal perçu et n’est pas pratiqué ouvertement (ça ne veut pas dire qu’il n’y en a pas ceci dit ). Je trouve que l’éducation des enfants est aussi très axée sur la nature et sur la confiance en soi, la prise de parole, la bienveillance. On se sent aussi très en sécurité et on adore voyager dans plein de destinations qui sont « proches » maintenant (NYC, Boston, Seattle, la Californie, etc).

Les inconvénients :

Être loin de sa famille, c’est très difficile. Beaucoup plus qu’on peut le penser, et parfois c’est dur de manquer des moments de vie importants pour nos proches (particulièrement les moments tristes où on aurait besoin d’être soudés). Je pense aussi que le système de santé n’est vraiment pas optimal, c’est très dur d’être bien soigné et/ou même soigné tout court…

Quelles opportunités professionnelles as-tu rencontrées en tant qu’expatriée à Vancouver ? Trouver un emploi était-il facile ?

En tant que chargée de communication, j’ai eu de la chance et j’ai toujours trouvé du travail facilement. J’ai aussi pu changer de secteur facilement et j’ai adoré ça. En arrivant je travaillais dans le théâtre (donc la Culture), j’ai ensuite déménagé à Vancouver où je travaillais pour l’Education, et maintenant je travaille pour la Santé 🙂 C’est vraiment plaisant de pouvoir changer comme ça et en s’améliorant quand même constamment sur ses compétences et connaissances.

Vivre à Vancouver : paysage Canada

L’image de Vancouver, sa découverte et la suite de l’aventure

Pourquoi aimer Vancouver ?

Pour sa nature abondante, les forêts mousseuses, les montagnes à côté et l’océan au pied de la ville. Son côté très « chill » et en même temps super dynamique. Ses randonnées incroyables à côté de la ville, pour la résilience qu’elle demande aussi, et l’adaptation forte qu’elle nous apprend.

Comment profites-tu du mode de vie en plein air et des activités nature à Vancouver ?

J’étais très chanceuse : j’avais une voiture. C’est LA clé pour vraiment profiter dans la région, car c’est une ville où tout se fait facilement, mais en voiture (elle est très étendue). Et avec la voiture, j’adorais profiter des endroits magiques comme Deep Cove, la Sea to Sky Highway, Squamish… Il y a tellement de beaux endroits dans la région, le plus dur c’est juste de choisir ce qu’on préfère entre la mer, la montagne ou la forêt… Il y a pire comme choix 🙂

Quelles sont tes découvertes gastronomiques préférées du Canada?

Aucune hésitation : la poutine. J’ADORE ce plat, même si concrètement il n’y a rien de bon dedans et que ça fait débat (je conçois que les frites ramollis ça ne plaise pas à tout le monde… mais le fromage qui fait scouic scouic??? J’adore hahaha!). Sinon, j’adore les « queues de castor » qui est une pâtisserie comme un beignet très très gras et vraiment peu sain pour la santé… mais très réconfortant l’hiver !

Vivre à Vancouver : été canada

En tant qu’expatriée, quels conseils donnerais-tu à d’autres Français envisageant de s’installer à Vancouver ?

De venir bien préparé : faire un plan d’attaque pour le travail (combien de temps on cherche dans son domaine avant de changer de plan ? Qui contacter ? Sur quels sites regarder ? (Linkedin fait des merveilles). Et être très prêt financièrement : c’est la ville la plus chère du pays, tout coûte une fortune. Il est donc important de venir avec un budget très conséquent si on vient sans travail.

Que peut-on te souhaiter pour la suite ?

D’avoir la citoyenneté canadienne ? Je soumets mon dossier bientôt et si tout va bien, ce sera la dernière étape administrative dans ma 6e année de vie ici !


Pour suivre la suite de cette aventure et vivre à Vancouver par procuration –

Découvrez nos autres interviews « parti vivre à… » ci-dessous –

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *