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S’expatrier à l’étranger – Nous sommes partis vivre…. au Paraguay

En quête d’expérience, d’aventure, Yvette est partie vivre au Paraguay avec son mari et ses 3 enfants. Une histoire hors des sentiers battus qu’elle nous raconte dans le détail.

Sommaire : 

Partir vivre au Paraguay, une incroyable aventure

L’installation et l’acclimatation à la vie au Paraguay

Bonjour Yvette, avant de commencer, peux-tu te présenter en quelques mots.

Bonjour, je m’appelle Yvette, j’ai 35 ans, mariée et maman de 3 enfants, diplômée en soin infirmier. J’ai travaillé durant dix ans en milieu hospitalier avant de changer complètement de vie. Avec ma famille nous avons tout quitté, tout vendu, pour partir découvrir l’Amérique du sud à bord d’un van aménagé. C’est au cours de cette magnifique aventure que nous avons eu un coup de cœur pour le Paraguay et que nous avons décidé de nous y installer.

Ainsi vous êtes installé au Paraguay depuis 2 ans, et avez créé une entreprise de location de véhicules aménagés. Comment avez-vous fait murir cette idée et pourquoi le Paraguay principalement ?

Durant notre voyage de 49 000 km entre l’Uruguay, l’Argentine, le Chili, le Paraguay, le Brésil, la Bolivie, le Pérou et enfin l’Équateur, nous avons découvert la liberté de voyager avec un van aménagé. Le bonheur de se réveiller avec une nouvelle vue chaque matin, de se laisser guider par les rencontres faites dans les petits villages !

Nous avons aussi eu l’occasion de croiser de nombreux voyageurs en mode backpackers, frustrés par les longues heures de bus, d’un point touristique à un autre, leur manque de liberté, de rencontres authentiques et l’impression de faire le même voyage que tout le monde. C’est à force de ces rencontres et constatant que tout le monde ne peut pas emmener son propre véhicule, que l’idée de créer une entreprise de location de véhicule aménagé à commencé à murir dans nos esprits.

Cette envie de faire découvrir le continent à d’autres voyageurs qui comme nous recherchent l’authenticité des rencontres au fil de la route. Nous avons donc décidé de créer notre entreprise, Tiliky Campers, au Paraguay, parce que nous avons eu un véritable coup de cœur pour ce pays L’accueil de la population, mais également son climat particulièrement favorable toute l’année. De plus en étudiant le marché de la location de véhicule aménagé, nous avons pu constater que dans le sud du Chili et de l’Argentine, en Patagonie notamment, l’offre est déjà très complète. Alors que la région Nord, avec le Paraguay, les missions Jésuites, les chutes d’Iguazu ou encore la région de Salta ou du Pantanal étaient elles dépourvues d’entreprise proposant ce type de véhicule. Et pour offrir un maximum de liberté à nos clients, nos véhicules peuvent partir aussi en Argentine, au Chili, en Uruguay ou encore au Brésil.

Le pays est relativement méconnu des voyageurs, mais des personnes en général. Comment s’est passée l’acclimatation pour cette nouvelle vie, nouvelle culture ?

Oui, effectivement, le pays est méconnu et souvent boudé par les voyageurs qui ne trouvent pas ce qu’il y à voir ou à visiter. Il est pas évident de trouver ces informations parce qu’il n’y a quasiment aucun guide de voyage consacré au Paraguay, ainsi que très peu de blog. Et pour le coup, pour s’y expatrier on trouve très peu d’information également… En tout cas en français. Mais c’est ce qui rend ce projet encore plus intéressant, comme une deuxième aventure après le voyage !

Cette impression d’aller à la découverte, d’explorer et de comprendre le fonctionnement du pays. Pour nous aider, nous avons eu la chance de rencontrer une famille française déjà installée ici, mais également une famille paraguayenne dans laquelle nous avons passé plus d’un mois au cours de notre roadtrip. C’est principalement lors de cette immersion que nous avons découvert l’accueil, la générosité et les coutumes du pays.

Nous avons été invités à de nombreux asado (barbecue traditionnel du dimanche), on nous a conté l’histoire du pays, on a partagé les mets et boissons locales comme le fameux téréré. On y a appris nos premiers mots en guarani. Et nous avons été charmés par cette ambiance, conviviale, cette envie de partage des paraguayens, la fierté de leur racine et de leur culture guarani. C’est le seul pays d’Amérique du Sud qui reconnaît le guarani comme deuxième langue nationale ! Et c’est ce que nous recherchions aussi en venant sur ce continent, cette découverte des cultures autochtones.

Nous avons découvert aussi grâce à la scolarisation des enfants, l’importance de la culture ici, et de l’histoire du pays. Ici les racines sont primordiales, hymne national tous les matins, apprentissage du guarani, de la danse traditionnelle, des chants traditionnels et de l’artisanat du pays. Ici les paraguayens sont fiers de leur racine, de leur culture, et cela, depuis le plus jeune âge

La vie de tous les jours et les Paraguayens

Quel fut le regard des Paraguayens quant à votre installation et création d’une société ?

Ils sont restés principalement surpris ! D’autant plus quand on explique que nous avons visité presque tous les pays d’Amérique du sud et qu’en dernier lieu nous avons choisi le Paraguay. Déjà, quand on parlait de notre voyage, souvent ils ne comprenaient pas. Surtout notre mode de voyage, le fait de dormir dans notre propre véhicule, etc.

Beaucoup nous voient comme de grands aventuriers ! Alors l’activité de notre société, pour eux, c’est une énigme. Mais ils sont souvent fascinés par les véhicules, leurs aménagements et heureux d’apprendre que des touristes européens viennent visiter le Paraguay.

 

Pour rester sur les Paraguayens, quelle est sa vision du monde, ses joies, ses objectifs ?

Concrètement, je ne suis pas sûr que je puisse parler de la vision du monde des Paraguayens, cela dépend beaucoup de la classe sociale. Une bonne majorité, ne savent pas ce qu’il y a en dehors du Paraguay. Pour beaucoup faire plus de 80 km, c’est déjà aller très loin ! Ils ne sont pour la plupart, jamais sorti du pays. Mais par contre, on a beaucoup appris de l’humilité des Paraguayens.

Ici, un homme avec son téréré à l’ombre d’un manguier centenaire, à côté de sa petite maison en bois à même la terre battue, vous dira qu’il se sent « de lujo » qu’on traduirait en français comme « une vie de luxe ! ». Et ce n’est pas du tout ironique ! C’est vraiment la vision du bonheur ici. Les Paraguayens, du moment qu’ils ont la santé, un petit coin de terre pour vivre et cultiver, ils se sentent heureux et chanceux. Seuls ceux qui veulent plus partent travailler en ville. D’ailleurs, ici ce n’est pas rare que les gens aillent travailler quelques semaines pour pouvoir s’acheter un téléphone ou une télévision, puis ils reviennent à la campagne pour vivre tranquillement en travaillant la terre.

Je dirais que majoritairement, ils sont loin du monde de la surconsommation. Ils savent se contenter de peu et ils n’aspirent pas à avoir toujours plus. Bien sûr, il y a des exceptions et les contrastes sont fort ici car il y a quand même une classe de la population ultra-riche, qui vit dans les beaux quartiers de la capitale. Certains vivent cachés, d’autres aiment exhiber leurs nombreuses voitures de luxe devant leur immense propriété. Mais en général, ils ont une vision de la vie assez simple, apprendre, travailler et avoir une famille, une maison. Le symbole de réussite ici, c’est aussi pour ceux qui travaillent et vivent en ville, de pouvoir s’acheter une Casa Quinta (petite maison secondaire) à la campagne pour y passer le week-end, c’est un peu le rêve de tous les Paraguayens.

Et puis ici, le plus important, c’est la famille. Ils sont très proches les uns des autres, mais aussi de leurs voisins. Nous n’avons jamais été aussi vite intégré à la vie d’un quartier que depuis qu’on vit au Paraguay. Ici, votre voisin ne vous voit pas sortir pendant deux jours, il prend de vos nouvelles pour s’assurer que vous n’avez pas de problème. Is sont « siempre felices » toujours heureux ! Et ils communiquent leur joie de vivre ! Ils nous encouragent à toujours profiter de la vie ! C’est un peu comme un mot d’ordre : « hay que disfrutar ! » il faut profiter de ce que la vie nous offre, même si ce sont des choses simples.

Vous verrez rarement un Paraguayen s’énerver au travail, et d’ailleurs on a appris à ne jamais s’énerver, nous aussi, on peut leur demander trois fois de refaire une pièce, cela ne pose pas de problème. Dans n’importe quelle circonstance leur réponse c’est «si, no hay problema ! » « oui, sans problème ».

Après 2 ans dans cette nouvelle vie, est-ce que votre vision du monde a changé ?

Oui, clairement. Avant on vivait notre vie, sans se soucier du monde, de notre planète et des conséquences de nos actions. Entre le voyage, les rencontres et notre installation ici, puis la pandémie. Nous avons appris à avoir un regard sur le monde qui nous entoure, nous interroger sur nos actions, leurs conséquences sur la planète. On a aujourd’hui quelques inquiétudes quant à l’avenir de nos enfants et le monde dans lequel ils vont devenir des adultes. Notre principale inquiétude étant la déshumanisation des rapports humains dans les pays développés, les violences gratuites et le manque de solidarité. Nous nous sommes rendu compte qu’en Europe, nous avions une vie stressante, que nous nous énervions pour un rien.

Ici nous avons tellement appris à relativiser, à être heureux de choses simples, à vivre l’instant présent, à profiter ! Aussi à respecter les autres, à se soucier de son prochain. Les Paraguayens nous ont redonné la fois en l’humanité, notamment pendant la pandémie. Nos voisins, nos amis, l’école des enfants, chacun d’eux a voulus nous soutenir même si parfois ils avaient eux même moins que nous. Ils ont fait preuve de tant de solidarité et de compassion, et nous espérons que nous pourrons un jour, nous aussi, leur rendre toute la bienveillance qu’ils nous ont témoignée.

A quoi ressemble votre métro-boulot-dodo en plein cœur de l’AmSud ?

Nous avons dit adieu au métro-boulot-dodo ! Et pas seulement parce qu’ici il n’y a pas de métro ! Mais clairement, en ayant créé notre propre société, nous avons déjà la chance de faire nos propres horaires, en fonction de notre vie de famille. Nous avons aussi la chance de vivre dans un pays au climat parfait quasiment toute l’année et commencer 330 jours de l’année par un petit déjeuner sur la terrasse en T-shirt au milieu des colibris, nous laisse penser que nous sommes toute l’année en vacances ! D’autant plus que les 35 autres jours nous devons mettre un pull donc rien de bien grave ! Ce qui nous changent beaucoup de notre région française où parfois nous devions déneiger deux heures pour pouvoir sortir la voiture du garage et partir travailler.

Avec mon mari, nous co-gérons la société et nous nous sommes répartis les rôles. Je m’occupe de toute la partie création et rédaction web, la communication, le service client et la comptabilité ce qui me permet de travailler depuis chez nous ou n’importe où dans le pays du moment que j’ai une bonne connexion internet. J’apporte aussi la touche déco, choix des tissus et des peintures lors de l’aménagement des véhicules, et je vais donc en ville de temps en temps, mais pas assez pour avoir l’impression d’une vie rythmée métro-boulot-dodo.

Mon mari à lui par contre les contraintes de la circulation en ville, notamment pour toutes les démarches administratives en lien avec la société, ou les recherches de matériaux pour l’aménagement des véhicules ainsi que les allers-retours avec nos fournisseurs de pièces sur-mesure, etc. Il s’occupe lui-même de la conception de la plupart des aménagements, qui sont fait sur-mesure pour chaque véhicule. Il s’occupe également de la livraison et réception des véhicules, partie particulièrement plaisante puisque comme cela il est déjà retourné en Patagonie, ou dans le Nord d’Argentine. Du coup, il n’a pas, lui non plus, l’impression de vivre une vie rythmée par le métro-boulot-dodo.

Et puis surtout nous aimons ce que nous faisons. Donc même si nous devons travailler le week-end, nous ne le voyons pas du tout comme une contrainte ! Lors de la création de l’entreprise, il nous est même arrivé de travailler des journées de 12 heures, mais nous ne comptions pas les heures. Aujourd’hui, nous avons trouvé un équilibre parfait entre travail, vie de famille et épanouissement personnel.

L’image du Paraguay et sa découverte

Pensez-vous avoir trouvé votre petit paradis ?

Sans hésitation oui ! Nous avons vraiment tout ce que nous recherchions ici. Une vraie qualité de vie, une vie d’aventure tout en ayant un profond sentiment de sécurité (même s’il a été un peu chamboulé par la pandémie et les fermetures de frontières…). La chance et le bonheur de voir nos enfants grandir, de les voir découvrir le monde. Et puis nous avons la chance de vivre dans un petit paradis, entouré d’une végétation luxuriante, avec de nombreux animaux, d’avoir le temps de cultiver nos propres légumes et de récolter les fruits dans les arbres qui nous entourent (mangues, papayes, goyaves, oranges, citrons et pamplemousse). Franchement il ne nous en faut pas beaucoup plus pour être heureux !

En plus nous avons la chance de faire partager ce bonheur à nos clients, qui reviennent tous ravis de leur roadtrip, des rencontres qu’ils ont pu faire et de l’accueil qu’ils reçoivent ici en Amérique du Sud. Ce qui nous permet d’être pleinement satisfait tant personnellement que professionnellement parlant.

Lors de vos temps libres, prenez-vous justement le temps de parcourir le pays en long, large, et travers ? Si oui, pouvez-vous nous donner quelques « pépites, et lieux inconnus » ?

C’est aussi la partie ultra plaisante de notre entreprise ! Nous avons l’occasion de voyager régulièrement, que ce soit dans les phases de test des véhicules, lors de circuit guidé privatif, ou pendant nos temps libres. Nous avons explorer quasiment tout le pays. On connaît maintenant plus le Paraguay que la France !

Nous connaissons d’ailleurs plus le pays que la plupart des paraguayens ! Depuis ce sont nos amis qui nous demandent des conseils quand ils veulent partir à l’aventure dans leur pays le temps d’un week-end. C’est comme cela que nous avons découvert quelques pépites du pays et que nous avons écrit un guide ultra-complet avec plus de 40 étapes que vous pouvez retrouver sur notre site internet ici : https://www.tilikycampers.com/post/road-book-visiter-le-paraguay

Si je devais vous conseillez 3 lieux incontournables, loins des circuits touristiques classiques :

  • Les lagunes salées du Chaco. Une faune incroyables avec notamment des miliers d’oiseaux ! Des couchers et lever de soleil incroyables.
    Le Salto Nancunday. Une cascade avec une eau d’une couleur incroyable, au milieu d’une végétation tellement luxuriante !
    Les îles désertes du Rio Paranà (isla Pombero, isla Paraiso, et les dunes de San Cosme). Un air de caraïbes au milieu de l’Amérique du Sud. Des eaux cristallines et chaudes (30 degrés), de longues plages de sable blanc désertes ! Et l’impression d’être seul au monde !

Comment situer le coût de la vie au Paraguay en comparaisons avec celui de la France par exemple ?

Le Paraguay fait partie des pays les plus pauvres d’Amérique du Sud. Pourtant il réserve d’étonnante surprise, comme le fait qu’il soit un gros exportateur de viande, ou de soja. Le pays est aussi fascinant parce qu’il est autonome, avec sa propre industrie laitière, ses champs de blé, ses rizières… Le pays importe essentiellement des produits électriques, du pétrole, des véhicules et quasiment aucunes denrées alimentaires.

On y trouve également le plus grand barrage du monde en production d’énergie électrique, rendant le pays complètement autonome en énergie électrique (qu’il revend même au Brésil!). C’est un pays d’avenir, avec beaucoup de secteurs en voie de développement et un PIB en constante augmentation.

En ce qui concerne le coût de la vie, il est clairement 2 à 3 fois inférieurs à celui de la France. Par exemple :

  • 1 litre d’essence coûte 80 centimes
  • Menu du jour dans un restaurant 3,50 euros
  • Repas gastronomique 15 euros.

Pour une expatriation, le coût de la vie est parfois dix fois inférieurs à la France. Par exemples :

  • Factures d’eau 4 euros/mois
  • Électricité avec climatisation 50 euros/mois
  • Location d’un appartement avec deux chambres dans un immeuble de standing dans la capitale 280 euros/mois
  • Pour le même prix, vous avez une petite maison avec deux chambres dans la très proche périphérie (8 km du centre de la capitale)… Et avec 300 m2 de terrain !
  • Un TVA de 10 % ainsi qu’une imposition favorable à la création d’entreprise.

D’ailleurs si le pays est méconnu en Europe, ici en Amérique du Sud, il est très attractif. De plus en plus de Sud Américains viennent s’y installer et créer leur entreprise.

Pourquoi aimer le Paraguay, et la suite de l’aventure

Comme abordé plus haut, visiter le Paraguay est assez peu courant. Comment donneriez-vous envie à un voyageur de venir ici-là ?

Le Paraguay, c’est la destination idéale pour être loin des circuits touristiques et avoir l’impression d’être un explorateur ! Vous serez dépaysé dans chaque région, avec parfois l’impression de traverser une savane africaine, d’autres fois d’être dans la jungle.

Vous serez à coup sûr invité à partager le téréré, à venir à un asado ou même à aller dormir chez les habitants. Clairement le point fort du Paraguay c’est l’accueil, la générosité et l’envie de partage des Paraguayens. Vous y découvrirez une culture riche que ce soit avec la deuxième langue nationale. Les plats ou l’artisanat, mais aussi un pays riche d’une histoire avec les jésuites, les guerres de la triple alliance et du Chaco. On y trouve aussi les communautés mennonites qui vivent notamment dans le Chaco. Et puis vous découvrirez une faune et une flore impressionnante. Vous croiserez des colonies de singes, et vous observerez des perroquets, ou des toucans survoler vos campements.

Côté nourriture, quelle est la spécialité du pays ?

En dehors du traditionnel asado, le Paraguay a plusieurs spécialités culinaires dont notamment la chipa, un petit pain fait à base de farine de manioc et d’anis. On le trouve nature, mais également fourrés au fromage, au jambon fromage ou à la viande, en forme de donuts ou de petite boule. Traditionnellement cuisiné au feu de bois dans des fours qui ressemblent à des fours à pizza qu’on appelle ici des tatacua.

Profitez-vous de repas entre amis pour leur faire découvrir des petits plats français ?

Oui, dès que nous en avons l’occasion. Nos amis raffolent de la baguette ou du pain français, les croissants ont aussi beaucoup de succès. Nous avons aussi fait quelques fondues ou raclettes, mais c’est très surprenant pour eux et comme il fait plus souvent chaud et rarement froid, nous avons rarement l’occasion d’en faire. Nous préparons aussi quelques bœufs bourguignons ou de la ratatouille qui ont souvent beaucoup de succès aussi.

Avant de terminer, que conseillerez-vous à quelqu’un qui souhaite partir vivre au Paraguay ?

D’arriver avec la soif d’entreprendre, de découvrir et de rencontrer les autres. De s’armer de patience parce qu’ici personne n’est stressé et qu’il ne faut jamais être pressé. Prendre le temps de découvrir le pays, ces différentes régions avant de décider de s’établir dans une ville. De ne pas lire ce qu’il se dit sur la sécurité dans le pays, en tant que femme, ici même en me promenant seule dans la capitale, je n’ai jamais été ni abordée, ni sifflée. Je me sens personnellement plus en sécurité ici que si j’habitais à Paris.

Que peut-on te souhaiter pour la suite ?

La santé, rien de plus. Et puis pour tout le monde, pas seulement nous, la fin de la pandémie. Un retour à la vie normale. Celle où on pourra de nouveau faire des abrazo, serrer nos amis dans nos bras… Et partager le téréré avec la même guampa !

Merci à toi !


Pour louer un van aménage et partir voyager au Paraguay :

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