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Voyager de votre canapé – Découverte des « Virée Ciné » du Fossoyeur de Films

Regarder un film, c’est aussi voyager. Etre amené dans un nouvel environnement, perdre ses repères, apprendre, comprendre, vivre dans une utopie constante avec comme désir, l’évasion. Autour du monde, c’est cela que le Fossoyeur de Films va nous montrer avec sa nouvelle chronique, les « Virée Ciné ».

Qui est-il, et qu’est-ce que les Virée Ciné?

Avant tout, plantons le décor. Le Fossoyeur de Films, vous l’autre compris, ça parle film ! Chaîne YouTube, ouverte il y a quelques années, elle est mise en valeur par François Theurel. Des critiques cinémas, plus proche d’une analyse générale, des mises en scènes, mais surtout des idées innovantes qui tranchent avec ce que l’on peut voir sur le même thème sur YouTube. Suis-je le meilleur pour parler de son travail, sûr que non, mais par contre, j’aime, j’apprécie. Ses vidéos sont rafraichissantes, et sa dernière rubrique, les « Virée Ciné » vont vous plaire.

Amoureux du cinéma que je suis, le tout mixé avec un arrière fond de voyage, c’est aussi cela que l’on cherche. Dans les « Virée Ciné », le Fossoyeur va vous amener dans divers pays, divers régions de ces pays, divers villes de ces régions de ces pays, divers... Oui on a compris ! Il va cibler des lieux, mais pour y faire quoi? Au delà de nous faire voyager, il va vous, nous, apprendre le cinéma. Ses plans, ses façons de tourner, cadrer un élément, pour le faire vivre sur grand écran. On a tous déjà en voyage, recherché un lieu qu’on a pu voir dans un film puis en le voyant se faire la réflexion « ah tiens, ca rend différemment ».

Celui que je ne connais que trop, est l’immeuble de « Friends » qui se trouve à New-York. Kitch, je le conçois ! Simple immeuble apparaissant par parcimonie entre les scènes, on s’y est attaché, on lui a créé une histoire. Maintenant en me retrouvant face à lui, j’ai eu du mal à le reconnaître, à m’y projeter. Filmé d’une certaine façon, aérienne, ou contre-bas, ce n’est qu’en le fixant dans mon appareil que j’ai retrouvé celui que j’ai tant vu à la télé. Tout cela a un sens, une histoire, le cinéma n’est pas que prendre son appareil puis fixer un plan. Il va nous aider à comprendre. Comme il le dit dans sa première virée, voyons comme les cinéastes se sont appropriés des lieux, pour nous faire rêver avec eux.

Les « Virée ciné » du Fossoyeur de Films, on en pense quoi ?

A première vue, on sait pas, on tâtonne, on se dit « Est-ce que je vais regarder »? Puis, on se lance, un peu comme un film après avoir lu le synopsis. Pour la première virée, la région générale ciblée n’est autre que le Maghreb. Son désert, mais pas que, il y a bien d’autres choses. Au delà d’apprendre sur un lieu, cette nouvelle chronique m’a amenée assez rapidement à me dire « Tiens, ça serait bien de faire un Road-Trip sur le Maroc ». Car oui, les premiers visuels de la vidéo sont centrés sur le Maroc.

De Ouarzate à Casablanca en passant par un Oasis, les points de vues proposés mixés à ces fabuleux films qui nous bercent depuis des années, offrent un tout de reviens-y. La beauté du faux avec les studios Atlas, qui nous transportent aux 4 coins du monde, mais pas que. Pas que. Visionner en apprenant, c’est aussi ça qu’apporte les virées car ne nous leurrons pas, aimer le cinéma ne veut pas dire en être un pro. L’exemple parfait vient de l’explication d’un film de désert, son explication, qui est convaincante et agréable. Pas besoin de plus, on va droit au but.

Féru d’Indiana Jones, j’aime cette atmosphère désertique qui peut, et rappelle, ces meilleurs moments. Rechercher un lieu de tournage n’est pas évident, le coupler au désert qui offre une similitude outrancière entre chaque « coins » relève du défi d’un archéologue aventurier.

Games of Thrones, Star Wars, Gladiator et j’en passe, tous ces films, séries, y apparaissent l’histoire d’un instant. Filmer les grands espaces est un défi, happer le spectateur en est un autre. Nous sommes happé.

Où, quand, comment?

Si vous me demandez comme sont décidés les tournages de ces vidéos, je ne saurais répondre. Peut-être l’explique t-il, mais je l’ai occulté. Dans tous les cas, le cinéma a l’avantage de passer partout. Après le Maghreb, ce fut la Suisse puis l’Irlande qui furent les acteurs devant la caméra.

Féérique, on découvre avec de nouveaux plans, des lieux dont on « aurait pas dit ». Pour moi, la Suisse c’était un soupçon de montagne, une pointe de ville. L’Irlande, une goûte de bière en vadrouille dans les rues de Dublin. Bullshit, tout simplement car ces vidéos en sont la preuve, on voyage, mais on ne connait pas. Du moins pas tout le temps. Ces deux pays ne sont pas des généralités et bien sûr nombreux sont les lieux que l’on va gratter jusqu’au dernier détail, mais l’Irlande se reflète plus à la destination « Week-end ». Des vidéos comme les « Virée Ciné » vont pousser nombreux voyageurs à vouloir aussi tirer plus d’un lieu, aller en dehors des sentiers battus. Si le cinéma devient votre excuse pour découvrir le monde en détail, alors c’est un bon symptôme.

Les « Virée Ciné » du Fossoyeur de Films, vivez-les en toute quiétude, découvrez son travail, et laissez-vous aller à découvrir des lieux dont vous ignoriez peut-être l’existence. La 3D, oubliez, le monde est en relief. Coupez !

Voyageusement

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